Vente directe de viande charolaise, un bol d’air dans un océan de charges

Notre entreprise

Richard et Christelle Bonnot ont créé un laboratoire de découpe pour vendre à la ferme les bêtes qu'ils ont élevées..

Les prix d’achat des bovins sur pied ne satisfont pas les éleveurs. Certains, pour joindre les deux bouts, ont répondu aux sirènes de la diversification.
C’est le choix de Richard et Christelle Bonnot, dans la ferme qu’ils exploitent au lieu-dit La Montagne. En juin 2012, ils ont démarré une activité de vente directe de viande charolaise.Travaillant en Groupement agricole d’exploitation en commun (Gaec) avec son père Michel depuis 1993, Richard s’est retrouvé à la tête du groupement
en 2001, perpétuant le métier d’éleveur, naisseur, engraisseur avec un troupeau de charolais inscrit au Herd book charolais.
Son épouse Christelle a alors souhaité le rejoindre sur l’exploitation. Le couple a choisi de développer la vente directe, de quoi valoriser sans intermédiaire ses meilleurs animaux. En juin 2012, il s’est s’équipé d’un laboratoire aux normes et de matériel indispensable au découpage de la viande et à la préparation des plats cuisinés, un investissement de 100 000 €. En parallèle, Christelle a suivi les formations obligatoires.

Deux vaches abattues par mois Christelle commercialise l’équivalent de deux vaches par mois, qui sont abattues à Luzy (58). Chaque lundi, Agnès, la bouchère, détaille une demi-carcasse, soit environ 300 kg de viande. Suivent dans la foulée la mise sous vide selon les commandes de viande, la préparation des recettes et le conditionnement en bocaux. L’ultime phase concerne la commercialisation auprès des particuliers, sur les marchés, dans les grandes surfaces et restaurants.
Avec maintenant la vente de veau élevé sous la mère, ce pan du Gaec touche à l’objectif en volume et dégage une marge de 10 000 € sur l’année. « Mais que l’on ne se méprenne pas, sur l’exploitation, on ne s’en sort pas. Cela nous permet tout juste de maintenir la tête hors de l’eau», conclut Christelle.
Guy Lhenry (CLP)

La reconversion radicale de Christelle

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Richard est né dans le milieu agricole

C’est donc sans surprise qu’il a pris la suite de ses parents, Michel et Marie-Claude Bonnot, à la tête de l’exploitation. Il connaît parfaitement chaque lopin de terre pour en tirer le meilleur.
Son contact avec les animaux est étonnant de douceur et de patience. Il respecte ses vaches et les élève avec passion. Christelle, pour sa part, a pris un virage professionnel assez inattendu puisque, auparavant, elle a été secrétaire de direction pendant 18 ans. Un changement radical d’orientation qu’elle ne regrette pas.
Elle a en tout cas su en tirer le meilleur en mettant au service du Gaec son sens de la gestion et de l’organisation, allié à son goût pour le contact et le commerce..

En autarcie

Aujourd’hui, le Gaec des Grands Genêts comprend un troupeau de 130 vaches à veaux, qui monte à 300 têtes en hiver, avec les mâles et les génisses. Environ 125 veaux y naissent chaque année. Il produit la totalité du fourrage nécessaire et les céréales qui nourrissent le troupeau. Seuls les compléments à base de lin et de maïs et les minéraux sont achetés. La ferme vit pratiquement en autarcie.

Témoignages

Je commande ma viande en gros depuis 2016 nous ne sommes toujours très satisfait. La viande est toujours tendre.

Alexandra

Nous commandons de grosse quantité et nous partageons avec nos voisin et amis - Livraison irréprochable.

Denis